Comment trouver un emploi
sur le marché caché

Le travail en temps partagé

Depuis une vingtaine d’années les repères traditionnels de la relation au travail ont été bouleversés : exit le contrat de travail à vie.

Sous la pression du marché, les entreprises sont contraintes à embaucher précisément à la hauteur de leur besoin et accueillir les compétences juste pour le temps où elles en ont besoin.

En 20 ans, le temps partiel a plus que doublé, les conditions économiques ont considérablement changées. La flexibilité de l’emploi est devenue une notion importante pour le développement de l’entreprise. Le télétravail se développe de plus en plus.

Dans ce contexte difficile il est possible de recomposer un emploi à temps complet en maillant 2 ou 3 « emplois partagés »

La pluri-activité est une solution alternative à l’emploi à temps complet pour un salarié.

Il s’agit là de bousculer la conception traditionnelle du salariat en proposant de nouveaux modes d’organisation du travail.

Pour l’entreprise c’est le moyen d’optimiser ses ressources en recrutant les compétences nécessaires au juste coût et au juste temps utile.

Que vous soyez entrepreneur ou demandeur d’emploi, n’hésitez pas à nous consulter, nous avons sûrement une solution qui peut vous satisfaire : contact@cpe31.com

Le temps partagé et l’entreprise

1. Temps partagé et temps partiel : Définitions

 
Temps Partagé et Temps Partiel sont deux notions très différentes, qu’il faut bien séparer :

Le temps partiel fait référence à un salarié qui travaille – souvent pour un seul employeur - selon un horaire réduit.

Le temps partagé fait référence à professionnel qui partage son temps entre plusieurs entreprises en offrant à chacune des compétences clairement définies.

Lorsque nous parlons temps partiel, nous parlons de temps de travail.

Lorsque nous parlons temps partagé, nous parlons de compétences partagées au service de l’entreprise.

Le temps partagé est un atout pour des entreprises performantes.

En tant qu’entreprise - et tout particulièrement si vous êtes une PME – vous devez aujourd’hui faire preuve de grandes qualités de réactivité, de dynamisme, de rentabilité et de flexibilité.

Le temps partagé met à la disposition de votre entreprise des ressources expertes dont vous avez besoin, quand vous en avez besoin.

Il vous apporte la juste compétence, au juste temps et au juste prix.

 2. Contrat de travail, Groupements d’Employeurs, Portage salarial, Intérim : que choisir ?

Salarié(e) à Temps Partagé (ou Multisalariat)
Le professionnel est embauché dans l’entreprise, avec un contrat de travail à temps partiel qui peut être un CDD ou un CDI.

Simplement, il travaille dans plusieurs entreprises…

Les groupements d’employeur

Les groupements d’employeurs sont obligatoirement des associations loi 1901, dont l’objet exclusif est le partage de salariés entre ses membres.

Les membres sont des entreprises qui souhaitent se regrouper pour partager un ou plusieurs salariés, généralement à temps partiel.

Les salariés sont salariés du groupement d’employeur qui gère leur contrat de travail et leur temps, et se charge de la refacturation à chaque membre.

Le portage salarial

Le portage salarial est une relation tripartite entre un client, un professionnel, et une société de portage.

Le professionnel trouve la mission, en négocie les conditions, et apporte la prestation à la société de portage, qui signe deux contrats :

L’intérim
L’intérim est bien connu des entreprises.

Les objections : Le recours à l’intérim, même si les conditions se sont élargies, reste encore très encadré par le code du travail.

Les écueils : Le mode de facturation de l’intérim - un coefficient du salaire brut - peut paraître coûteux sur une collaboration moyenne ou de long terme.

3. Contrat de travail à temps partiel et conventions de forfaits annuel en jours

Le contrat de travail d’un salarié à temps partiel embauche en forfait annuel en jours demande quelques précautions de rédaction, afin d’éviter toute difficulté.

Pour en savoir plus :

Le triple piège du forfait jour
Le forfait jours dans le collimateur des Prud’hommes
Les conventions de forfait